Le principe « do no harm » est devenu incontournable pour le financement de la transition vers une économie plus durable. Pour bénéficier de l’aide européenne du programme Next Generation EU, les Etats membres doivent justifier comment leurs plans de relance respectent ce principe. Les acteurs financiers institutionnels et privés sont eux aussi incités à s’y conformer en rendant publiques leurs politiques de « diligence raisonnable » face aux principales incidences négatives de leurs décisions d’investissement sur les facteurs de durabilité, et ceci dépasse déjà clairement le seul secteur des produits financiers dits durables.
La diligence raisonnable telle que définie par les Principes directeurs des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l’homme (UNGPs) est une procédure par laquelle les entreprises peuvent identifier leurs incidences sur les droits de l’homme, prévenir ces incidences et en atténuer les effets, et rendre compte de la manière dont elles y remédient » (principe n°15). Les textes européens en matière de finance durable y renvoient systématiquement parce que les droits de l’homme sont aussi des leviers pour atteindre les objectifs du développement durable.
Le CFDD organise un webinaire à ce sujet, avec la participation de :
- Mme Hamida Idrissi (Institut Fédéral du Développement Durable) (présentation Hamida Idrissi)
- Mme Laura Eliaerts (Confédération des Syndicats Chrétiens) (présentation Laura Eliaerts)
- Mme Ineke De Bisschop (FEB)